Professeur·e·s invité·e·s
Arthur Silve
Atelier
Arthur Silve est professeur agrégé d’économie à l’Université Laval, où il enseigne le raisonnement stratégique, l’économie politique, et l’économie internationale. Ses travaux s’inscrivent à l’intersection de l’économie et de la science politique, et il s’intéresse plus particulièrement à toutes les questions liées au développement.
Jessica Auchter
Atelier
Jessica Auchter est professeure titulaire à l’École supérieure d’études internationales depuis 2022. Elle a travaillé à l’Université du Tennessee à Chattanooga, aux États-Unis de 2012-2022.
Ses recherches portent sur les représentations visuelles des morts dans la politique mondiale, plus particulièrement le lien entre atrocité et droits humains
Elle a publié Global Corpse Politics: The Obscenity Taboo (Cambridge, 2021) et The Politics of Haunting and Memory in International Relations (Routledge, 2014) et des dizaines d’articles et de chapitres des livres dans des revues comme Critical Studies on Security, Journal of Global Security Studies, International Affairs, Millennium, Journal for Cultural Research, Global Discourse, Human Remains and Violence, Review of International Studies, et International Feminist Journal of Politics. Elle est récipiendaire du prix Fred Hartmann de l’International Studies Association pour ses recherches sur les immigrants sans papiers qui décèdent en traversant la frontière américano-mexicaine.
Elle est également éditrice associée de la revue International Political Sociology et membre du comité de rédaction de la revue Journal of Narrative Politics. Elle siège au conseil d’administration de l’International Studies Association Northeast, où elle a été présidente du programme de leur conférence en 2016, et présidente de la région en 2018.
Yannick Dufresne
Atelier
Yannick Dufresne est titulaire de la Chaire de leadership en enseignement des sciences sociales numériques et professeur agrégé au Département de science politique de l’Université Laval. Ses travaux portent principalement sur les processus démocratiques et les stratégies politiques à l’ère des données à grande échelle (Big Data). Ses intérêts de recherche sont la communication politique, le comportement électoral, la méthodologie, l’opinion publique et la politique québécoise et canadienne.
Laurie Durel
Atelier
Simon Coulombe
Parcours: Science des données
Simon Coulombe est professeur agrégé au Département des relations industrielles de l’Université Laval. Formé en psychologie communautaire (doctorat de l’UQAM obtenu en 2016), il mène des recherches sur la promotion du bien-être positif et le rétablissement en santé mentale chez des travailleur.se.s de divers groupes marginalisés, incluant les personnes vivant avec des difficultés de santé mentale et celles en situation de précarité d’emploi. Ses travaux se situent à l’intersection entre les relations industrielles et plusieurs champs de la psychologie (communautaire, positive, environnementale et organisationnelle). Il possède aussi une expertise particulière sur les effets de l’aménagement physique des milieux de vie (travail, maison, quartier) sur la santé. Avant de joindre l’Université Laval, il a été professeur adjoint en psychologie à Wilfrid Laurier University, où il a entre autres contribué à des recherches sur le bien-être et l’inclusion des personnes LGBTQ+. Enfin, il mène actuellement des recherches appliquées en partenariat avec l’organisme Relief dans le but d’évaluer l’implantation et les effets de groupes de soutien à l’autogestion offerts en ligne pour les personnes vivant avec la dépression, l’anxiété ou le trouble bipolaire. Dans ses travaux, il utilise une diversité de méthodes statistiques avancées (par ex., modèles d’équations structurelles, analyses de profils latents, analyses factorielles, modèles multi-niveaux).
William Arbour
Parcours: Analyse causale
William Arbour est professeur adjoint au département d’économie de l’Université de Montréal. Son programme de recherche actuel se concentre sur les moyens d’encourager la réinsertion sociale des détenus par le biais, par exemple, de programmes de réadaptation et de transition supervisée. De manière plus générale, il s’intéresse à l’économie de la criminalité et de l’éducation, ainsi qu’à l’économie du travail.
Anne-Sophie Charest
Parcours: Science des données
Anne-Sophie Charest est professeure agrégée en statistique au Département de mathématiques et de statistique de l’Université Laval. Elle a complété une maitrise (2008) et un doctorat (2012) en statistique à l’université Carnegie Mellon, à Pittsburgh, en Pennsylvanie. Ses projets de recherche portent principalement sur la protection de la confidentialité pour des données statistiques et touchent les méthodes de protection de données, les mesures de risque de divulgation, et les méthodes d’inférence sur des données perturbées. Elle travaille en particulier sur la création de jeux de données synthétiques, et l’application du critère de la confidentialité différentielle. Elle s’intéresse aussi plus généralement à l’utilisation de la statistique, de la science des données et de l’apprentissage automatique dans d’autres domaines de recherche, notamment par le biais de collaborations avec des chercheurs membres du Centre de Recherche en Données Massives de l’Université Laval auquel est appartient. Elle est aussi membre de l’Institut intelligence et données (IID) de l’Université Laval et du Laboratoire de statistique du Centre de recherches mathématiques (CRM), en plus d’être directrice des programmes de premier cycle en statistique.
Guy Lacroix
Parcours: Analyse causale
Guy Lacroix est professeur titulaire au département d’économique de l’Université Laval. Titulaire d’un doctorat en sciences économiques de l’Université Laval, il s’est spécialisé dans les domaines de l’économie du travail, de l’économétrie appliquée et de l’économie de la santé. Ses travaux de recherche portent sur l’interaction des politiques de sécurité du revenu et des comportements des individus sur le marché du travail de même que sur la mesure de l’efficacité des politiques de réinsertion en emploi des individus peu scolarisés.
Alexandre Pelletier
Parcours: Méthodes mixtes
Alexandre Pelletier est professeur adjoint au Département de science politique de l’Université Laval. Titulaire d’un doctorat en science politique de l’Université de Toronto, ses travaux portent sur les guerres civiles, les processus de paix et les conflits ethno-religieux en Asie du Sud-Est (Indonésie et Myanmar), où il cumule près de deux ans de recherche terrain. Il travaille présentement sur un livre sur la mobilisation islamiste en Indonésie et collabore également à un nouveau projet sur les transitions guerre-paix en Asie du Sud-Est. Il est co-auteur de Winning by Process: The State and Neutralization of Ethnic Minorities in Myanmar (Cornell University Press, 2022) (avec Jacques Bertrand et Ardeth Maung Thawnghmung). Ses recherches sur l’Indonésie et le Myanmar ont été publiées dans diverses revues, telles que Comparative Politics, Asian Policy & Politics, Asian Security, Nationalism & Ethnic Politics, South East Asia Research et Development & Change.
Johanna Masse
Parcours: Méthodes mixtes
Johanna Masse est chercheure postdoctorale à la School of Politics and International Relations, University College Dublin. Précédemment, elle était chercheure postdoctorale au Centre for International and Defence Policy (CIDP) à l’Université Queen, à Kingston en Ontario. Ses intérêts de recherche portent sur le genre et les conflits. Elle poursuit actuellement un projet de recherche sur les représentations genrées et les femmes militaires dans les unités de combat de l’armée canadienne. Dans le cadre de sa thèse de doctorat, elle travaillait sur l’engagement féminin en période de conflits armés, ce qui l’a conduite à faire des terrains d’enquête en Irlande du Nord et en Palestine. Interprétativiste, Johanna s’intéresse particulièrement aux histoires de vie, à travers la technique des entretiens semi-dirigés, ainsi qu’aux considérations éthiques liées à la recherche qualitative et notamment la recherche de terrain.
Mickael Temporão
Atelier
Mickael Temporão est professeur agrégé de science politique computationnelle à Sciences Po Bordeaux et chercheur au centre Émile Durkheim. Ses intérêts de recherche résident à l’intersection du comportement politique, de la psychologie cognitive et de l’apprentissage automatique où il explore les effets des flux d’information sur les citoyens pour comprendre les mécanismes par lesquels les attitudes et les comportements politiques sont modifiés au fil du temps. En plus de sa carrière académique, Mickael possède une vaste expérience de recherche appliqué. Il a joué un rôle central dans la conception et le développement de plusieurs outils d’engagement civique en ligne et a dirigé des équipes de recherche interdisciplinaires en science des données dans diverses start-ups. Il était notamment un membre fondateur d’une start-up en technologie de l’IA incubée à Y Combinator dans la Silicon Valley. Ses projets visent à intégrer l’intelligence artificielle et les outils informatiques en sciences sociales pour permettre aux jeunes chercheurs et chercheuses de contribuer au domaine plus large des sciences sociales computationnelles. Son travail a été publié dans des revues de premier plan telles que Political Analysis, The Journal of Forecasting et National Identities.
Jean Lachapelle
Parcours: Méthodes mixtes
Jean Lachapelle est professeur adjoint au Département de science politique de l’Université de Montréal. Ses travaux portent sur la politique des régimes autoritaires, la démocratisation, la violence étatique, les coups d’État, les révolutions, ainsi que sur la politique au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Il rédige actuellement un livre sur le lien entre la répression et la résilience autoritaire, lequel s’appuie sur des études de terrain menées en Égypte et au Moyen-Orient. Ses recherches ont paru dans les revues World Politics, Journal of Politics, Comparative Politics, Journal of Democracy, Democratisation, International Political Science Review, et Social Science and Medicine.
Benjamin Guinaudeau
Atelier
Charles Tessier
Atelier
Charles est directeur chez TACT, la plus grande agence de relation publique à propriété 100% québécoise, où il dirige l’équipe de recherche et d’analyse. Avec son équipe, il a mené de nombreux projets de recherche pour une variété de clients provenant de divers secteurs d’activité. Il détient un baccalauréat et une maîtrise en Études politiques appliquées de l’Université de Sherbrooke, ainsi qu’un doctorat en science politique de l’Université Laval. Au cours de son passage dans le milieu académique, ses intérêts de recherche portaient principalement sur les comportements électoraux, la psychologie politique, la politique canadienne et québécoise ainsi que la méthodologie quantitative.
Adrien Cloutier
Atelier
Invité.es de l'édition précédente :
Christine Gibb
Christine Gibb est professeure adjointe à l’École de développement international et mondialisation à l’Université d’Ottawa, où elle enseigne la migration, l’aide humanitaire, les catastrophes et les méthodes de recherche. Ses recherches portent sur les migrations environnementales, les catastrophes, la géographie féministe, les méthodes qualitatives, la recherche accompagnée, et les femmes dans le monde universitaire. Elle a aussi travaillé en tant que consultante sur des questions d’environnement et de développement.
Sarah Lajeunesse
Sarah est étudiante au doctorat à l’École supérieure d’études internationales et se spécialise dans les domaines de la sécurité internationales et des droits humains. Originaire de Montréal, elle gravite depuis plusieurs années dans l’interdisciplinarité. Elle détient notamment un baccalauréat en communication, politique et société et une maîtrise en science politique – politique internationale et droit international de l’UQAM. Elle a aussi complété un certificat en droit, ainsi qu’un MBA spécialisé en gestion stratégique de projets à l’Université Laval. Durant son parcours académique et professionnel, elle a mené différents projets de recherche notamment au Burkina Faso et à l’ONUGenève, et a dirigé une équipe de chercheurs dans une ONG locale de protection des droits LGBTQIA+ à Mumbai, en Inde.
Simon Coulombe
Simon Coulombe est professeur agrégé au Département des relations industrielles de l’Université Laval. Formé en psychologie communautaire (doctorat de l’UQAM obtenu en 2016), il mène des recherches sur la promotion du bien-être positif et le rétablissement en santé mentale chez des travailleur.se.s de divers groupes marginalisés, incluant les personnes vivant avec des difficultés de santé mentale et celles en situation de précarité d’emploi. Ses travaux se situent à l’intersection entre les relations industrielles et plusieurs champs de la psychologie (communautaire, positive, environnementale et organisationnelle). Il possède aussi une expertise particulière sur les effets de l’aménagement physique des milieux de vie (travail, maison, quartier) sur la santé. Avant de joindre l’Université Laval, il a été professeur adjoint en psychologie à Wilfrid Laurier University, où il a entre autres contribué à des recherches sur le bien-être et l’inclusion des personnes LGBTQ+. Enfin, il mène actuellement des recherches appliquées en partenariat avec l’organisme Relief dans le but d’évaluer l’implantation et les effets de groupes de soutien à l’autogestion offerts en ligne pour les personnes vivant avec la dépression, l’anxiété ou le trouble bipolaire. Dans ses travaux, il utilise une diversité de méthodes statistiques avancées (par ex., modèles d’équations structurelles, analyses de profils latents, analyses factorielles, modèles multi-niveaux).
Emmanuelle Raynard
Diplômée de l’Université de Montréal en Sciences de l’information (M.S.I.) en 2016, Emmanuelle Raynard occupe la même année le poste de bibliothécaire-conseil en sciences de la santé à la Bibliothèque de l’Université Laval. S’intéressant aux synthèses de la connaissance, elle participe à plusieurs revues systématiques en médecine. Elle obtient le poste de bibliothécaire spécialisée en synthèses de la connaissance en 2018 et en profitera pour corédiger l’offre de service officielle de la Bibliothèque. Elle est également co-auteur de plusieurs revues systématiques, études de la portée et revues réalistes dans des domaines variés comme la médecine et l’éducation.
Aurélien Nicosia
Après avoir obtenu des diplômes de 1er et 2e cycles en mathématiques, Aurélien est venu s’installer au Québec pour étudier au doctorat en statistique à l’Université Laval. Durant ce temps, il a été consultant junior au Service de Consultation Statistique (SCS) et a enseigné des cours en probabilité et statistiques. Depuis son départ de l’université, il a occupé différents postes de gestion en sciences des données dans le monde pharmaceutique ou encore des assurances, tout en continuant d’enseigner à titre de chargé de cours et de s’intéresser au développement et à l’innovation pédagogiques. Aurélien est passionné par la visualisation de données, le développement d’interface et rendre l’intelligence artificielle disponible pour tous. Très récemment, Aurélien retourne vers sa première passion, l’enseignement, en tant que chargé d’enseignement au département de mathématiques et de statistique de l’Université Laval.
Vincent Arel-Bundock
Vincent Arel-Bundock est politologue à l’Université de Montréal, où il enseigne l’économie politique et les méthodes de recherche. Ses travaux portent sur les politiques de taxation internationale et l’investissement direct à l’étranger. Il a aussi publié sur le vote économique, la politique monétaire, l’aide internationale, et les méthodes de recherche quantitatives. Ses recherches ont été publiées dans plusieurs revues scientifiques telles que International Organization, the Journal of Politics, the British Journal of Political Science, International Studies Quarterly et Political Analysis.
Benoît Rihoux
Benoît Rihoux est Professeur ordinaire de science politique à l’UCLouvain (Belgique), où il dirige le Centre de science politique et de politique comparée (CESPOL). Ses recherches portent entre autres sur les partis politiques, la relation citoyens-politique, les mouvements sociaux, le genre et la politique, le changement organisationnel et l’éthique professionnelle. Il contribue au développement et à la dissémination de la méthode QCA (Qualitative Comparative Analysis) et autres méthodes “comparatives configurationnelles” (Configurational Comparative Methods) au sujet desquelles il coordonne le réseau international COMPASSS (www.compasss.org ). Ses travaux portent aussi sur les designs de méthodes “mixtes” ou “multiméthodes” et sur les designs de recherche comparatifs, en particuliers de type “N intermédiaire” (analyse de cas multiples).
Mathieu Turgeon
Mathieu Turgeon est professeur agrégé au département de science politique de la University of Western Ontario. Ses recherches portent sur le comportement politique avec un intérêt particulier pour la psychologie politique et la recherche expérimentale.
Evelyne Brie
Evelyne Brie est doctorante en politique comparée à l’Université de Pennsylvanie. Ses intérêts de recherche incluent l’opinion publique, le comportement électoral et les méthodes statistiques. Sa thèse étudie le rôle joué par l’identité régionale dans l’explication des clivages politiques en Allemagne. Elle travaille actuellement en tant que chercheure en données ouvertes au City Lab Berlin et en tant qu’associé de recherche à la Chaire de recherche du Canada en études québécoises et canadiennes (CREQC). Elle a auparavant occupé des postes à la Chaire de recherche sur la démocratie et les institutions parlementaires, le Centre d’étude des politiques publiques, l’Ambassade du Canada à Berlin et le gouvernement provincial du Québec.
Michael Lewis-Beck
Michael S. Lewis-Beck est professeur émérite de science politique F. Wendell Miller à l’Université de l’Iowa. Ses intérêts de recherche sont les élections comparatives, les prévisions électorales, l’économie politique et la méthodologie quantitative. Le professeur Lewis-Beck est l’auteur ou le co-auteur de plus de 280 articles et livres, dont Economics and Elections, The American Voter Revisited, French Presidential Elections, Forecasting Elections, The Austrian Voter et Applied Regression. Il a été rédacteur en chef de l’American Journal of Political Science et de la série Sage QASS en méthodes quantitatives. Il est actuellement rédacteur en chef adjoint de l’International Journal of Forecasting et de French Politics. Au printemps 2012, il a occupé le poste de professeur universitaire Paul Lazersfeld à l’Université de Vienne. À l’automne 2012, il était professeur invité au Centre pour la citoyenneté et la démocratie à l’Université de Louvain (KU Leuven) en Belgique. Au printemps 2013, le professeur Lewis-Beck était chercheur invité au Centennial Center de l’American Political Science Association à Washington, D.C. À l’automne 2014, il était professeur invité à l’Université LUISS de Rome.
Christine Vézina
Christine Vézina est professeure agrégée à la Faculté de droit de l’Université Laval. Elle travaille sur les injustices socio-économiques et de santé. Elle mobilise les théories socio-juridiques et la méthodologie empirique pour développer des recherches qui visent à saisir le droit en action, tel qu’il est ou non mobilisé par les acteurs sociaux. Ses questionnements épistémologiques l’amènent à poursuivre des réflexions sur l’engagement de la chercheure et la recherche participative, qu’elle intègre aussi dans ses enseignements. Elle développe en effet diverses formules de pédagogie clinique où elle créé des collaborations entre les organismes communautaires et les étudiants, ce qui leur permet de développer une perspective critique à l’égard du droit et de ses effets sur les personnes en situation de vulnérabilité, telles les personnes utilisatrices de drogue injectable, les travailleuses du sexe, les personnes en situation de pauvreté, les itinérants, les personnes vivant avec un handicap, les minorités raciales et les personnes issues des communautés autochtones.
Maryline Vivion
Maryline Vivion est professeure associée au département de médecine sociale et préventive de l’Université Laval et conseillère scientifique spécialisée à l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ). Ses projets de recherche portent sur les pratiques informationnelles des personnes en situation de vulnérabilité et les liens entre la surabondance d’information, la désinformation et les comportements de santé. Elle enseigne les méthodes qualitatives aux étudiants inscrits à la maîtrise en santé publique de l’université Laval.
Benoît Béchard
Benoît Béchard complète un doctorat en psychologie (PhD, recherche – profil Politique et Cognition) à l’Université Laval. Ses travaux s’intéressent à l’impact de l’intuition (heuristiques de jugement et biais cognitifs) dans la prise de décision dynamique issue d’environnements complexes, notamment dans le domaine politique. Benoît a complété un baccalauréat en science politique et gouvernement (2008-2011), une mineure en économique (2012-2014) et est titulaire d’une maîtrise en affaires publiques (2014-2016) de l’Université Laval. Intégré à la collection officielle de la Bibliothèque de l’Assemblée nationale du Québec, son mémoire de maîtrise s’intéressait à la transmission stratégique de l’information opérant entre les cabinets ministériels et la haute fonction publique québécoise. Il a récemment complété un stage doctoral financé au Judgment and Decision-Making (JDM) Lab du Department of neuroscience, psychology and behavior de l’University of Leicester (2019-2020) au Royaume-Uni, et ce, afin de parfaire ses connaissances en théorie de la décision et jeux expérimentaux. Ses travaux de recherches sont subventionnés par le Conseil de recherche en sciences humaines du Canada (CRSH) et le Fonds de recherche du Québec – Société et culture (FRQSC). Il est récipiendaire de nombreux prix et distinctions, notamment la Bourse d’excellence au doctorat du Fonds facultaire d’enseignement et de recherche de la Faculté des sciences sociales de l’Université Laval, et la Bourse doctorale de leadership et développement durable de la Fondation J.A. DeSève, venant souligner son leadership social et humanitaire. Benoît dispose d’une connaissance approfondie de la politique et des affaires publiques, cumulant plus de 15 ans de pratique dans le domaine, et ayant été tour à tour conseiller en cabinet ministériel, directeur de campagne électorale et candidat politique aux élections générales québécoises.
Nadjim Fréchet
Nadjim Fréchet est étudiant au doctorat au département de science politique de l’Université de Montréal. Il a obtenu sa maîtrise en science politique à l’Université Laval. Il est également membre du Centre pour l’étude de la citoyenneté démocratique (CECD) et de la Chaire de recherche enseignement des sciences sociales numériques de l’Université Laval. Son mémoire de maîtrise cherchait à évaluer si les meilleurs résultats électoraux du Parti conservateur écossais seraient expliqués par son éloignement idéologique du Parti conservateur britannique. Ses intérêts de recherche portent sur l’opinion publique, l’idéologie, les partis politiques et les méthodes quantitatives.
Émilie Dionne
Émilie Dionne est chercheure régulière à VITAM — Centre de recherche en santé durable et professeure associée au Département de sociologie de l’Université Laval. Ses recherches, à l’interface de la théorie et de la recherche appliquée en santé, portent sur la relation de soins et la communication, l’approche des soins axés sur la personne, la vulnérabilité et l’accès aux soins, l’éthique du Care et les approches féministes de la science et de la technologie en santé. Politologue et penseure politique de formation, depuis 2016, elle mène des recherches action et collaboratives au sein du Réseau des soins et services de santé du Québec, notamment pour améliorer l’accès aux soins et services pour les personnes vivant des enjeux de vulnérabilité sociale. Préconisant les méthodes qualitatives, Dre Dionne conçoit et innove en méthodologie de recherche et s’intéresse également à l’impact de la science en société et sur la santé.